Epicerie solidaire

Les épice­ries soli­daires de la SSVP accueillent les personnes en préca­rité et leur permettent de faire des courses à moindre coût. Le client peut y ache­ter des denrées alimen­taires de base et quelques produits de la vie courante (usten­siles, produits d’en­tre­tien ou d’hy­giène, etc.).

Tout y est vendu à envi­ron 10 % de son prix. Accom­pa­gné d’un béné­vole « vendeur », il fait son marché tout en discu­tant cuisine et conseils diété­tiques.

Ces épice­ries favo­risent les rencontres entre les clients, notam­ment en propo­sant des ateliers de cuisine, ou gestion de budget, etc., car souvent les personnes ou familles en préca­rité souffrent avant tout de soli­tude et d’isole­ment.

Sortir de l’as­sis­ta­nat

Sortir de l’insécurité alimentaire.

Sortir de l’in­sé­cu­rité alimen­taire.

Il ne suffit pas de donner géné­reu­se­ment à celui qui a faim pour qu’il s’en sorte. Pour aider effi­ca­ce­ment une personne dans le besoin à sortir de l’as­sis­ta­nat, il faut l’ac­com­pa­gner et la respon­sa­bi­li­ser.

C’est de cette idée que sont nées les épice­ries soli­daires de la SSVP.

La personne qui entre dans une épice­rie soli­daire n’est pas consi­dé­rée comme un “béné­fi­ciaire” mais comme un “client”. Elle est accueillie par les béné­voles et profite d’un entre­tien indi­vi­duel.

Le but : comprendre quelles sont ses ressources, son histoire, ses dépenses obli­ga­toires, son contexte fami­lial et ses projets afin de lui prodi­guer des conseils et une aide adap­tée. L’ac­cueil n’est pas seule­ment maté­riel mais humain, social. Cet entre­tien permet de fixer une somme hebdo­ma­daire maxi­male que le client pourra dépen­ser dans l’épi­ce­rie soli­daire. Les béné­voles insistent ainsi sur le sens du partage avec les autres clients : il s’agit de prendre unique­ment ce dont on a besoin pour ne pas priver les autres.

Les épice­ries soli­daires luttent contre le gaspillage alimen­taire en récu­pé­rant des denrées dont la date de péremp­tion est proche ou des inven­dus auprès des super­mar­chés et produc­teurs locaux.