Goûetr d'hiver de Baden, Larmor Baden, Arradon

Mi décembre 2025, l’équipe locale de béné­voles de Baden, Larmor Banden et Arra­don a orga­nisé un goûter festif.

Une soixan­taine de béné­fi­ciaires et de béné­voles de la (Confé­rence) Saint-Vincent-de-Paul, de Baden, Larmor Baden, Arra­don ont fêté Noël lors d’un goûter musi­cal à la salle parois­siale Saint-Jean à Baden. C’était une belle occa­sion de faire souf­fler le vent de l’ami­tié et de la soli­da­rité pour cette quin­zième édition.

Modeste, et telle­ment intense. Un bon moment arra­ché le temps d’un après-midi, à la soli­tude, à la préca­rité souvent, au vieillis­se­ment. Il en va de « la gaieté » glisse Patrick le président de la Confé­rence d’Ar­ra­don alors que jeunes et moins jeunes chantent accom­pa­gnés à la guitare par Renaud, Marcelle et Annick. Pour s’en convaincre, il y a le bon sourire de Mauri­cette, venue du milieu rural, seule aujour­d’hui, elle connaît parfois des fins de mois diffi­ciles mais ne se plaint pas. Laurence, presque éton­née d’être là, dit être venue pour essayer de « faire des connais­sances ». On est en famille et rien ne manque, la crèche est là, rassu­rante, et les cadeaux pour les enfants sont au pied du sapin comme à la maison. Famille, le mot revient dans la bouche de Raphaël, 34 ans, qui ne cache pas qu’il a vécu des moments diffi­ciles de soli­tude et de préca­rité.

Personne accom­pa­gnée deve­nue béné­vole, entouré de ses amis, il vante « la bonne humeur, les échanges, l’en­traide » que lui apporte l’as­so­cia­tion sans oublier de dire « merci pour les colis ». Nous ne sommes pas sur la planète de l’as­sis­ta­nat mais au cœur du partage, un merci que l’on entend aussi dans les maraudes effec­tuées sur Vannes. C’est égale­ment le discours de Romain, collé­gien d’Au­ray, origi­naire de Mariou­pol en Ukraine, il connaît à sa façon le cortège des malheurs entraî­nés par la guerre mais lui aussi a la dignité de remer­cier pour cette après-midi de soli­da­rité. Un merci qui va droit au cœur de ceux et celles qui, sans bruit, ont tout fait pour que la fête soit à la hauteur de Noël et de sa symbo­lique de paix et de frater­nité.
« Notre vieille Terre est une étoile, où toi aussi tu brilles un peu, je viens te chan­ter la ballade, la ballade des gens heureux » fredonne l’as­sis­tance en écho.


Hubert Vieille, membre de la Confé­rence d’Ar­ra­don