5 étapes pour lancer votre collecte participative avec Fratéo

Avec Fratéo, la plate­forme de la Société de Saint-Vincent-de-Paul, lancer une collecte en ligne pour finan­cer un projet local devient simple, gratuit et sécu­risé. Un outil pour rendre vos actions visibles et mobi­li­ser dona­teurs et proches.

1. Iden­ti­fiez une action

Iden­ti­fiez une action solide et sûre d’être réali­sée (achat d’une camion­nette ou d’un local, orga­ni­sa­tion d’un événe­ment…). Assu­rez-vous de l’ac­cord de votre Conseil dépar­te­men­tal (CD) avant de soumettre votre projet sur la plate­forme Fratéo.

2. Présen­ter le projet

Un titre accro­cheur, une courte descrip­tion et quelques photos sont les seuls éléments néces­saires. La publi­ca­tion se fait simple­ment sur notre plate­forme Fratéo.

3. Commu­niquez autour de vous

Commu­niquez pour toucher le plus grand nombre. Avec l’aide du Conseil natio­nal de France (CNF), diffu­sez votre projet au grand public (réseaux sociaux, campagne d’e-mails à vos dona­teurs…).

4. Suivez l’avan­cée de votre collecte

Suivez la progres­sion et le montant des dons, le nombre de contri­bu­teurs… ces infor­ma­tions sont acces­sibles faci­le­ment. Les dons tran­sitent sans frais ni saisie. Les reçus fiscaux sont envoyés auto­ma­tique­ment. La collecte vous est rever­sée lors des trois rever­se­ments habi­tuels.

« J’ai trouvé Fratéo très commode »

 Bertrand Morbieu, béné­vole à Lannion (Côtes-d’Ar­mor)

Pourquoi avoir utilisé la plate­forme Fratéo ?

Nous avons un projet de trans­for­ma­tion d’un ancien local parois­sial, peu utilisé, en un loge­ment d’en­vi­ron 50 m², afin d’y héber­ger des petites familles en diffi­culté, à Pleu­meur-Gautier (22). Le Conseil dépar­te­men­tal (CD) nous a parlé de la plate­forme alors que nous étions en pleine esti­ma­tion des travaux. L’idée est alors venue de trou­ver un complé­ment aux subven­tions dont nous béné­fi­cions, avec des dons de parti­cu­liers via cette plate­forme.

Comment s’est passée la créa­tion de la campagne ?

J’ai trouvé la plate­forme très commode. Nous avions déjà struc­turé une descrip­tion de notre projet pour d’autres demandes de finan­ce­ment : il suff isait de la trans­crire. Nous avons aussi utilisé une vidéo que nous avions déjà réali­sée, c’était simple à inté­grer. Pour me former, j’ai suivi le webi­naire de lance­ment, puis utilisé le guide d’uti­li­sa­tion. Ça m’a suffi. Et, quand j’avais une ques­tion, Louis Hulin était dispo­nible pour m’ac­com­pa­gner.

Quels sont les premiers résul­tats ?

Dès la mise en ligne sur Fratéo, nous avons envoyé un mail à notre cercle proche de béné­voles. Nous avons vite dépassé les 1 000 euros, ce qui nous a vrai­ment encou­ra­gés. Nous entrons aujour­d’hui dans une deuxième phase, plus large mais toujours locale. Nous prépa­rons un e-mailing pour les dona­teurs du dépar­te­ment avec l’aide du CNF. Nous allons aussi passer par les bulle­tins parois­siaux, les réseaux asso­cia­tifs…

Quels conseils donne­riez-vous à d’autres équipes ?

Ce qui est très impor­tant, c’est d’ar­ti­cu­ler diffé­rents outils de commu­ni­ca­tion : e-mails, bouche-à-oreille, réseaux d’as­so­cia­tions… C’est en faisant conver­ger tout ça qu’on peut vrai­ment toucher du monde et créer un effet boule de neige.

Qu’ap­pré­ciez-vous le plus sur la plate­forme Fratéo ?

La gestion auto­ma­tique des dons, notam­ment les reçus fiscaux. Et le fait de pouvoir donner des nouvelles : montrer que les choses avancent, c’est essen­tiel pour nos dona­teurs.

Propos recueillis par Louis Hulin, chargé des rela­tions dona­teurs