Association d’aide alimentaire aux étudiants

Asso­cia­tion d’aide alimen­taire aux étudiants, c’est aussi comme ça qu’on pour­rait défi­nir la Société de Saint-Vincent-de-Paul !

En effet, la situa­tion parfois fragile des personnes étudiantes conduit chaque béné­vole à s’en soucier de manière prio­ri­taire. Contre la diffi­culté écono­mique que les étudiants connaissent, le soutien moral alimen­taire (denrées distri­buées) est un vrai coup de pouce !

L’aide aux plus dému­nis prodi­guée par les asso­cia­tions d’aide alimen­taire est fonda­men­tale. Chaque semaine, de nombreux jeunes peuvent béné­fi­cier à la fois de la géné­ro­sité de nos béné­voles et d’un lien social, indis­pen­sable en cas d’iso­le­ment.

Une asso­cia­tion d’aide alimen­taire incar­née par la jeunesse et tour­née vers les jeunes

La jeunesse Vincen­tienne est aujour­d’hui sous le patro­nage du Bien­heu­reux Pier Gior­gio Fras­sati.

Au début du XXème siècle, cet étudiant italien, profon­dé­ment habité par la foi, a consa­cré une grande partie de son temps aux pauvres, aux plus néces­si­teux. Malgré son jeune âge, il a, de par son charisme et ses valeurs, entraîné de nombreux jeunes dans son sillage au sein de la Société de Saint-Vincent-de-Paul.

A son époque, les études étaient essen­tiel­le­ment réser­vées aux enfants de familles aisées, ce qui n’est plus le cas actuel­le­ment. C’est donc tout natu­rel­le­ment que la Société de Saint-Vincent-de-Paul se tourne aujour­d’hui vers eux. A la fois en mémoire de ses anciens membres, comme Pier Gior­gio, et de par ses valeurs de soli­da­rité.

La préca­rité étudiante et le besoin d’une asso­cia­tion d’aide alimen­taire

Aux côtés des chômeurs, des personnes seules, des familles mono­pa­ren­tales, d’autres caté­go­ries de la popu­la­tion connaissent des diffi­cul­tés pour vivre. Dans une situa­tion inter­mé­diaire, les étudiants sont géné­ra­le­ment jeunes, et ont peu de ressources, malgré des coûts de vie rela­ti­ve­ment impor­tants. Il y a chez une partie de la jeunesse une préca­rité alimen­taire en France témoi­gnant de la néces­sité pour les asso­cia­tions d’aide alimen­taire aux étudiants d’agir.

L’im­por­tant coût de la vie d’un étudiant

Être étudiant, c’est bien souvent avoir un loyer à payer. Un loyer indi­vi­duel, souvent en ville, qui coûte propor­tion­nel­le­ment plus cher que celui d’une famille entière. Ce loyer repré­sente une charge non négli­geable d’un budget, auquel s’ajoutent les dépenses quoti­diennes comme la nour­ri­ture.

En plus de cela, on assiste à une priva­ti­sa­tion progres­sive de l’en­sei­gne­ment supé­rieur. Si les univer­si­tés sont bel et bien gratuites, de nombreux parcours deviennent l’apa­nage d’écoles privées. Commerce, ingé­nie­rie, archi­tec­ture, commu­ni­ca­tion. Pour étudier certains sujets, d’im­por­tants frais de scola­rité de plusieurs milliers d’eu­ros annuels sont parfois néces­saires.

Enfin, il arrive égale­ment que des étudiantes aient des enfants à charge durant leur scola­rité dans le supé­rieur et aient encore davan­tage de dépenses quoti­diennes. Des lieux d’ac­cueil propo­sés par les asso­cia­tions d’aide alimen­taire, permettent aux étudiants de béné­fi­cier d’une présence sociale et d’un repas chaud.

Les maigres ressources des étudiants

En paral­lèle, beau­coup d’étu­diants ont des ressources limi­tées.

Si certains sont aidés écono­mique­ment par leurs parents, d’autres sont complè­te­ment indé­pen­dants et ne peuvent comp­ter que sur eux-mêmes. Certains béné­fi­cient de bourses, mais d’autres ne sont pas éligibles, malgré leur situa­tion finan­cière déli­cate.

Pour subve­nir à leurs besoins, certains choi­sissent d’avoir un emploi en paral­lèle de leurs études. Mais cela n’est pas toujours possible, ou bien se fait au détri­ment de leur appren­tis­sage et de leur temps libre. Ils ne devraient pas en arri­ver là !

Leurs maigres ressources font des étudiants des personnes en diffi­cul­tés, voire des personnes dans le besoin.

La préca­rité écono­mique conduit à l’in­sé­cu­rité alimen­taire

La diffi­culté finan­cière se réper­cute malheu­reu­se­ment sur leur alimen­ta­tion.

Quand les dépenses sont nombreuses et les ressources faibles, chacun essaie d’éta­blir des coupures budgé­taires pour finir le mois. Plus modu­lable que le loyer qui est fixe, c’est souvent la nour­ri­ture qui en fait les frais.

Qu’il s’agisse de quan­tité ou de qualité, faire des écono­mies sur l’ali­men­ta­tion est une des solu­tions les plus faciles de prime abord. Manger moins et sauter un repas, bais­ser les prix des courses en rédui­sant la qualité des aliments.

Les étudiants qui sont concer­nés se retrouvent alors dans une situa­tion d’in­sé­cu­rité alimen­taire, qui peut nuire grave­ment à leur santé et leur bien-être. C’est pourquoi notre asso­cia­tion a décidé de soute­nir les étudiants avec une assis­tance alimen­taire, au même titre que pour les autres caté­go­ries défa­vo­ri­sées de la popu­la­tion.

Asso­cia­tion d’aide alimen­taire aux étudiants

Les étudiants dans le besoin doivent béné­fi­cier d’une alimen­ta­tion et d’une vie de qualité. La Société de Saint-Vincent-de-Paul multi­plie donc les initia­tives locales. Des initia­tives diffé­rentes des banques alimen­taires ou de la distri­bu­tion de repas gratuits, égale­ment mises en place par ailleurs par nos équipes de béné­voles, mais aussi ambi­tieuses et utiles !

Plusieurs moyens sont déployés par la Société de Saint-Vincent-de-Paul pour combler les besoins des étudiants. Parmi eux, la distri­bu­tion de colis alimen­taires, des ateliers de cuisine, les épice­ries soli­daires, que l’ac­cès à une aide alimen­taire d’ur­gence. Chacun est dédié aux étudiants dému­nis faisant de la SSVP une asso­cia­tion d’aide alimen­taire aux étudiants.

A Lyon, par exemple, nos béné­voles ont décidé de faire face à la préca­rité alimen­taire des jeunes. Cette année, ils ont créé l’Epi­free Saint-André (en parte­na­riat avec l’Église Saint-André). Une épice­rie soli­daire pour distri­buer des produits alimen­taires de première néces­sité aux étudiants. Après avoir réalisé une collecte de denrées alimen­taires à moindre coût, grâce aux tonnes de produits inven­dus des super­mar­chés (péris­sables ou non), les béné­voles mettent à dispo­si­tion les aliments dans l’épi­ce­rie.

Les jeunes béné­fi­ciaires de l’aide alimen­taire de la Société de Saint-Vincent-de-Paul peuvent y venir une fois par semaine faire leurs courses gratui­te­ment à partir des produits collec­tés. Ils y trouvent des produits de première néces­sité comme les pâtes, les conserves, les fruits et légumes et les produits d’hy­giène.

Ces aliments distri­bués permettent à certains étudiants de ne pas sauter de repas par exemple. Pour Emilie, étudiante Lyon­naise, l’aide a été très utile : “ça nous permet d’avoir des goûters, des petits déjeu­ners déjà, plutôt que d’avoir que 2 repas par jour”. L’in­ves­tis­se­ment de l’as­so­cia­tions d’aide alimen­taire aux étudiants apporte une certaine sécu­rité alimen­taire à chaque béné­fi­ciaire.

Pendant le confi­ne­ment, l’épi­ce­rie sociale était égale­ment un lieu de rencontre qui permet­tait aux jeunes isolés de retrou­ver une vie sociale.

A Dijon, les équipes de béné­voles de la Société de Saint-Vincent-de-Paul a aussi établi un parte­na­riat avec le diocèse au plus fort de la crise sani­taire. Nos béné­voles se sont mobi­li­sés pour la cinquan­taine d’étu­diants en situa­tion préca­rité qui fréquen­taient les églises Notre-Dame et Saint-Michel et leur ont distri­bué des denrées alimen­taires.

Chacune des actions de la Société de Saint-Vincent-de-Paul a pour but de répondre aux besoins des personnes en situa­tion de préca­rité. Les étudiants et leurs diffi­cul­tés ne font pas excep­tion. Leur besoin d’aide a été entendu et l’aide alimen­taire aux personnes étudiantes est une acti­vité très impor­tante aux yeux de nos soli­daires béné­voles, comme c’est le cas à Toulouse.

Via cette distri­bu­tion alimen­taire, le béné­vo­lat réalisé consti­tue un réseau d’en­traide asso­cia­tif qui favo­rise à la fois la lutte contre l’ex­clu­sion des personnes dému­nies et à la lutte contre le gaspillage alimen­taire.

Afin de soute­nir la Société de Saint-Vincent-de-Paul, vous pouvez faire un don ou vous enga­ger comme béné­vole.