Fratéo, pour financer des projets près de chez soi

Le finan­ce­ment parti­ci­pa­tif, ou « crowd­fun­ding », aide à mobi­li­ser les fonds néces­saires pour mener à bien la mise en œuvre de tout type de projet, qu’il s’agisse de parti­cu­liers ou d’en­tre­prises.

Cette méthode de collecte inno­vante s’opère via une plate­forme inter­net. La Société de Saint-Vincent-de-Paul  s’est, elle aussi, dotée de son outil de crowd­fun­ding, avec la plate­forme de finan­ce­ment parti­ci­pa­tif Fratéo. L’oc­ca­sion pour les équipes locales de faire appel à la soli­da­rité du grand public, à l’ins­tar de la Confé­rence de Boos, en Seine-Mari­time, mena­cée de dispa­raître si elle ne trouve pas rapi­de­ment les fonds néces­saires pour aména­ger son nouveau local. Les béné­voles sont censés quit­ter les locaux qu’ils occupent gracieu­se­ment à la fin de l’an­née, et doivent réali­ser les travaux néces­saires à la réno­va­tion du nouveau local qu’ils ont acheté. « Depuis un an et demi, on s’est lancé sans ména­ge­ment dans la collecte, ce que nous ne faisions pas jusqu’alors ! raconte Jean-Paul Rous­se­let, président de la Confé­rence. Nous avons mobi­lisé tous types de commu­ni­ca­tions pour nous en sortir, petits jour­naux gratuits locaux, radio catho­lique, affi­chage, événe­ments, quêtes… »

L’équipe locale de la Société de Saint-Vincent-de-Paul de Boos, compo­sée de 45 béné­voles, œuvre depuis trente ans au quoti­dien pour venir en aide aux personnes en situa­tion de préca­rité. « Nous avons décidé, après plusieurs mois de collecte plus ou moins fruc­tueuse, de porter notre projet sur Fratéo », pour­suit Jean-Paul Rous­se­let. La géné­ro­sité de l’an­tenne de la Seine-Mari­time, de l’an­tenne natio­nale des dona­teurs et d’une béné­vole ayant choisi de léguer son héri­tage à la Confé­rence les a aidés à rassem­bler une partie de la somme, mais le chemin est encore long !

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