« Notre local était vieillot. Je me souviens d’un esca­lier très raide… puis il y a des choses qui s’ef­fon­draient un petit peu quand même. Le dépar­te­ment a eu l’op­por­tu­nité d’ache­ter le bâti­ment qui n’est plus réservé stric­te­ment à notre équipe et qui a été rénové par un archi­tecte. Alors là, chan­ge­ment radi­cal ! Main­te­nant, je dirais même que c’est design car ça fait moderne et c’est très fonc­tion­nel. Moi je m’oc­cupe de l’aide admi­nis­tra­tive. Un béné­vole d’une autre équipe de Lyon est inté­ressé, il vient m’épau­ler de temps en temps. De nouvelles amitiés vont se créer, c’est sûr. »

« Hugo Franck, notre archi­tecte, avait envie d’en­tendre l’opi­nion des béné­fi­ciaires. Au départ, on avait proposé des rendez-vous avec lui et ça n’a pas fonc­tionné car notre public très précaire est frileux par rapport à ce genre de choses. On a donc procédé diffé­rem­ment : en  affi­chant les plans aux murs et en propo­sant que les gens écrivent ou dessinent dessus des mises en scène, des picto­grammes. Hugo a passé du temps, aussi, dans l’ac­cueil. Il était au contact des personnes qui ont pu commu­niquer avec lui de manière infor­melle. Nos publics nous ont donné de très bonnes idées ! »

« L’ori­gine de nos travaux était liée à un problème d’ins­tal­la­tion élec­trique. Le Conseil natio­nal de France (CNF), proprié­taire des locaux, nous a encou­ra­gés à pour­suivre en réali­sant des travaux d’iso­la­tion. Je retiens parti­cu­liè­re­ment ce soutien du CNF, qui, de surcroît, a engagé des frais impor­tants. Cela me fait davan­tage m’ap­puyer sur lui. Il peut y avoir toutes sortes d’aides, finan­cières mais aussi de conduite de projet. Le fait d’être plus proche du CNF, c’est vrai­ment une aide sans laquelle je ne suis pas sûre que j’au­rais eu l’au­dace de lancer tous ces chan­tiers. »

« On avait suggéré de repeindre l’ac­cueil de jour en blanc, comme c’était avant mais en tout propre. Ça n’était pas sale sale, mais ça avait besoin de rafraî­chis­se­ment. Main­te­nant que c’est fait, on aime­rait un décor, ça serait pas mal. Un sala­rié connaît un graf­feur qui est passé voir comment sont faits les murs. Nous, on avait envie de paysages. Il nous a proposé des croquis et on a sélec­tionné ceux qui nous plaisent le plus : la plage, le désert… c’est ce qu’il y a de mieux… ou même des oiseaux… la nature, voilà… que ça fasse plus enso­leillé que d’avoir que des murs blancs, ça sera plus chaleu­reux. Main­te­nant, on attend que ça se concré­tise, ça suit son cours. »