« Sans communication, nous risquons de péricliter »

Jean-Charles Mayer, directeur de la communication et de la générosité à la Société de Saint-Vincent-de-Paul, défend une communication essentielle à la vie associative.

Pourquoi la commu­ni­ca­tion est-elle impor­tante ?

Le secteur asso­cia­tif aujour­d’hui est très concur­ren­tiel. Se passer de commu­ni­ca­tion, ce serait se passer de dons, de legs et de béné­voles. Évidem­ment, il ne faut pas renier nos valeurs fondées sur une certaine humi­lité, mais, sans commu­ni­ca­tion, notre asso­cia­tion risque de péri­cli­ter. Notre noto­riété est assez faible par rapport à d’autres asso­cia­tions semblables comme les Petits Frères des Pauvres. Leur stra­té­gie, très forte, rend visible leur combat contre la soli­tude. Enfin, la commu­ni­ca­tion permet aussi de nous faire connaître à des personnes qui ont besoin d’ac­com­pa­gne­ment.

Quels conseils donnez-vous pour mieux commu­niquer ?

J’en­cou­rage les béné­voles à faire connaître leurs actions, petites ou grandes. On peut croire que ça n’in­té­resse personne, or ce n’est pas vrai ! Pour recru­ter des béné­voles, il faut qu’ils puissent s’y proje­ter. Dans nos publi­ca­tions sur les réseaux sociaux ou sur inter­net, il est impor­tant qu’ils découvrent comment nos actions fonc­tionnent concrè­te­ment. Quant aux dona­teurs ou aux testa­teurs, il faut leur donner à voir ce que les dons permettent de faire. Avec des chiffres mais aussi en racon­tant des histoires vécues.

Comment la commu­ni­ca­tion s’ar­ti­cule-t-elle entre les Confé­rences et le CNF ?

L’équipe commu­ni­ca­tion  et géné­ro­sité compte douze sala­riés, tous au service des 17 000 béné­voles présents dans 95 dépar­te­ments, qu’ils aient besoin de flyers, de conseils, ou d’aide pour mener une campagne de collecte ou recru­ter des béné­voles sur un terri­toire, par exemple. Nous sommes tous direc­te­ment joignables via notre réseau de commu­ni­ca­tion (le Réseau Ozanam, qui remplace Work­place), sur lequel nous tenons à la dispo­si­tion des béné­voles de nombreux outils et forma­tions. Qu’ils mettent en place une campagne ou qu’ils racontent ce qu’ils font à des copains lors d’un dîner, chacun d’entre eux est un ambas­sa­deur de la Société de Saint-Vincent-de-Paul.

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