Halte Ozanam Brest : Bénévoles en temps de Covid…

Halte Ozanam Brest

Comme dans beau­coup d’autres asso­cia­tions, l’équipe béné­vole de la Halte (envi­ron 70 personnes) a été boule­ver­sée par l’épi­dé­mie de Covid.

Certains se sont mis en retrait tempo­raire pour des raisons diverses liées notam­ment à leur santé ou celle de leurs proches âgés ; d’autres ont pour­suivi leur parti­ci­pa­tion en s’adap­tant au nouveau cadre, d’autres enfin nous ont rejoints.

Mais au total, les équipes de distri­bu­tion alimen­taire n’ont jamais manqué de monde ! Quelques témoi­gnages :

“Au départ, ce qui m’a décidé à deve­nir béné­vole à La Halte, c’est l’en­vie de
sortir de chez moi pendant le confi­ne­ment et de voir du monde.
C’est une acti­vité concrète radi­cale ment diffé­rente de mon métier. C’est
donner du sens et sentir que ce que l’on fait sert vrai­ment à quelque chose. Mais
c’est surtout le plai­sir de parta­ger des moments d’ef­fort collec­tif où l’on
retrouve ce senti­ment qu’à plusieurs on peut dépla­cer des montagnes.”

“Même si la convi­via­lité des dimanches d’ac­cueil me manque, j’ai été content
de pouvoir conti­nuer à venir régu­liè­re­ment pour la distri­bu­tion d’aide alimen­taire. Ça m’a
permis de contri­buer sous une autre forme à l’ac­tion de la Halte
et de garder le contact avec les béné­voles ou les accueillis
que j’y rencon­trais, ‘avant’.”

“Mes soucis de santé ne me permettent plus de rester long­temps debout et
de mani­pu­ler des objets : je n’ai donc pas pu parti­ci­per à la distri­bu­tion alimen­taire.
Mais la rela­tion avec les gens me manque et je revien­drai dès la réou­ver­ture !”

“Ne pas aller à la Halte pendant une année s’est avéré plus diffi­cile que prévu.
C’est renon­cer à débattre à bâtons rompus avec les habi­tués, les nouveaux accueillis ou
les autres béné­voles, c’est renon­cer à cette chaleur humaine qui nous récon­forte tous.”

“J’ai inté­gré la Halte avec un peu d’ap­pré­hen­sion compte tenu de la situa­tion sani­taire. Je me suis
vite senti à l’aise tant avec les béné­fi­ciaires qu’avec l’équipe et j’ai compris que ce ‘frein’ n’avait
pas lieu d’être. Le jeudi est devenu un moment clé de mes semaines et m’ap­porte une grande bouf­fée
d’air.”

“Plus j’y réflé­chis, plus je me rends compte que c’est la rela­tion avec les gens qui m’in­té­resse à la Halte.
Pendant les repas lors des jour­nées d’ac­cueil, ce que j’aime c’est d’al­ler manger avec eux.
Quand on est à la distri­bu­tion ou aux machines à laver, on a une rela­tion qui n’est pas d’égal à
égal. Je revien­drai quand l’ac­cueil de week-end repren­dra”

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