De Nancy à Calais, une action solidaire pour les migrants

Une équipe de béné­voles de Nancy (Meurthe-et-Moselle) s’est rendue à Calais (Nord) pour appor­ter de l’aide maté­rielle aux migrants.

Une démarche de charité inspi­rée par le pape

 

Les 27, 28 et 29 décembre 2024, une équipe de six personnes a pris la route à desti­na­tion de Calais (Nord) afin d’y ache­mi­ner près de 9m3 de four­ni­tures et vête­ments récol­tés par les parois­siens des paroisses du Bien­heu­reux-Frédé­ric-Ozanam à l’Est de Nancy et saint-Mansuy-du-Toulois. 

 

L’idée émane d’une réflexion profonde de notre petit groupe sur la volonté d’une démarche de charité envers les plus dému­nis suite à la paru­tion de deux textes de sa sain­teté le pape François  "Repous­ser les migrants en mer est un péché grave«  (28/08/2024) et du   »Frater­nité, dispo­ni­bi­lité et enga­ge­ment pour la paix" (3/09/2024).

Dès lors, ce projet de se rendre à Calais s’est mis en place au sein de notre équipe consti­tuée de deux membres de l’équipe locale (Confé­rence-Saint-Vincent-de-Paul) fidèles de la paroisse du Bien­heu­reux-Frédé­ric-Ozanam, du père Georges François et quatre fidèles de la paroisse Saint-Mansuy-de-Toul du père Sylvain Dehaye. 

Deux camion­nettes remplies de maté­riel

Les deux camion­nettes, une appar­te­nant à un des membres et l’autre du Conseil dépar­te­men­tal de la Société-de-Saint-Vincent-de-Paul 54, conte­naient essen­tiel­le­ment des vête­ments pour adultes et enfants, du maté­riel divers et quelques couver­tures. 

L’opé­ra­tion a été un véri­table succès auprès du Secours Catho­lique de Calais dont les béné­voles atten­daient avec impa­tience notre char­ge­ment. Sur place, nous avons pu nous entre­te­nir avec des migrants dont les condi­tions de vie sont diffi­ci­le­ment accep­tables pour ne pas dire insou­te­na­bles… 

Enfin, notre séjour a pris fin sur une très belle rencontre avec « Mamy charge » de son nom Brigitte Lips, connue par tous les migrants et dont le sobriquet s’est fait connaître depuis plus de vingt ans déjà. Elle propose un repas chaud au quoti­dien et permet aux migrants de rechar­ger leur télé­phone portable et ce, sans la moindre subven­tion ou aide quel­conque. Comme elle le souligne si magni­fique­ment bien, le Chapitre 25 de l’Évan­gile de Saint Matthieu et son verset 45 reste son passage préfé­ré…