Aide alimentaire
En savoir plus
Une association alimentaire engagée
Une association engagée dans l’aide alimentaire
La Société de Saint-Vincent-de-Paul compte parmi les associations de France les plus engagées dans l’aide alimentaire. Elle en a très tôt compris le besoin et a participé à poser les bases de son organisation. Depuis, ses bénévoles s’emploient à aider toute personne dans le besoin. La SSVP se positionne aussi comme une association alimentaire engagée.
Le besoin d’aide alimentaire en France
L’aide alimentaire vient répondre à un large problème d’alimentation en France, que les bénévoles de la SSVP, observent dans chacune de leurs missions.
Des populations fragiles, en proie à la précarité alimentaire
De nombreuses catégories de personnes connaissent des difficultés économiques en France, notamment par les faibles ressources qu’elles perçoivent, malgré des dépenses parfois importantes.
On peut mentionner ici les personnes en situation précarité, les chômeurs, les travailleurs à temps partiels, les familles monoparentales, les familles nombreuses, les retraités ou encore les étudiants.
Ce sont essentiellement ces catégories de personnes qui constituent les 9,3 millions de personnes qui vivent sous le seuil de pauvreté en France, soit près de 15 % de la population.
Les difficultés financières des personnes dans le besoin se répercutent malheureusement sur leur alimentation. Le poste budgétaire alimentaire est en effet celui qui est le plus facilement “modulable”. Plus flexible que le loyer qui est fixe par exemple, établir des coupes sur les frais alimentaires permet de ne pas finir le mois dans le rouge.
L’impact grandissant de la précarité
La crise sanitaire de 2020 a un impact négatif sur l’économie. 360 000 emplois ont été détruits dans le secteur privé. Parallèlement, le recours à des formes plus précaires de travail a été favorisé (intérim, temps partiel…). Ce sont les populations les plus fragiles, mentionnées précédemment, qui ont été concernées.
On note par exemple une explosion du nombre de bénéficiaires du Revenu de Solidarité Active (RSA) entre 2019 et 2020, avec 7,5 % de bénéficiaires en plus sur la période. En tout, plus de 2 millions de foyers sont concernés par cette aide, révélatrice de la précarité en France.
Le niveau de vie des étudiants a lui aussi été impacté. Ceux qui exerçaient en parallèle une activité professionnelle ont par exemple perdu 274 €/mois en moyenne en 2020. Là encore, cela est dû à la réduction ou à la cessation de leurs contrats de travail.
Cette précarité grandissante a donc aggravé la précarité déjà existante et a accru le besoin d’aide alimentaire associative. Si 5 à 7 millions de personnes avaient recours au soutien alimentaire avant la crise, ce chiffre est désormais porté à 8 millions. La présence des actions des associations alimentaires est cruciale.
Les risques de l’insécurité alimentaire
Nos bénévoles observent également lors de leurs missions le double risque que présentent la précarité et l’insécurité alimentaire pour ceux qui y sont confrontés.
Les troubles de santé engendrés par la précarité alimentaire
Ne pas pouvoir se nourrir en quantité suffisante, et à plus forte raison, avec une nourriture de bonne qualité expose les individus à de nombreux problèmes. À court terme, c’est au niveau des troubles de la forme physique et mentale que ce risque peut se répercuter. Des carences alimentaires engendrent parfois des effets négatifs directs sur les personnes malnutries. En parallèle, la sensation de faim préoccupe ceux qui sont privés de nourriture.
À long terme, le corps essaie tant bien que mal de s’adapter pour survivre et ces déséquilibres alimentaires peuvent être source de diabète ou de cholestérol.
Les risques sociaux de l’insécurité alimentaire
En France, la nourriture occupe une place particulière, là où les repas sont parfois de simples formalités dans de nombreux pays. Être privé de repas, c’est vivre en décalage avec le reste de la société qui mange aux heures traditionnelles. C’est aussi être privé, au moins trois fois par jour, d’un moment convivial d’échange, de lien social. Peu à peu, la personne privée de repas alors basculera dans une situation d’exclusion, mêlée, parfois, à un sentiment de honte.
La Société de Saint-Vincent-de-Paul, une association d’aide alimentaire
Face au besoin observé, la Société de Saint-Vincent-de-Paul s’emploie à fournir une aide alimentaire aux personnes en difficulté. Ses bénévoles sont donc engagés dans la collecte de denrées alimentaires, et leur distribution.
La collecte alimentaire
C’est essentiellement à travers les banques alimentaires que la Société de Saint-Vincent-de-Paul agit pour collecter des vivres. Elle a tout d’abord participé, avec plusieurs associations caritatives, à sa création en France en 1984.
Depuis, elle a continué d’en être un acteur et un contributeur majeur à travers les actions de ses bénévoles, et la banque alimentaire grandit chaque année en importance. En 2020, ce sont plus de 23 millions de repas qui ont été préparés pour lutter contre la faim des personnes en situation de précarité.
C’est notamment lors de la grande collecte annuelle dans les grandes surfaces et les supermarchés, le dernier week-end de novembre. Nos membres rejoignent alors les équipes des banques alimentaires pour récolter des tonnes de denrées (produits secs et non périssables, conserves plutôt que des fruits et légumes). C’est grâce à la générosité du grand public, à travers ses dons alimentaires, qu’une telle collecte peut exister.
La collecte alimentaire a récemment été facilitée par la lutte contre le gaspillage alimentaire : en 2016, la loi a interdit aux enseignes alimentaires de jeter des aliments encore consommables. Celles-ci doivent, depuis, distribuer leurs invendus (produits avec une date-limite de consommation proche, surplus de stocks) à des associations. Le bénévolat de nos membres touche donc aussi à la récupération des invendus directement auprès de la grande distribution.
Enfin, nos bénévoles s’occupent également des activités logistiques qui permettent l’entrepôt et le stockage des produits alimentaires collectés, avant leur répartition sur le territoire.
La distribution des associations alimentaires
Enfin, l’activité de distribution des aliments de ses bénévoles fait également de la Société de Saint-Vincent-de-Paul une association d’aide alimentaire. Si chacune des équipes de bénévoles opère ses propres actions en fonction du contexte local, toutes sont mues par les mêmes principes d’entraide et de solidarité envers les personnes démunies.
C’est ainsi que sont mis en place de la distribution des soupes populaires et des colis alimentaires. Des épiceries sociales et solidaires sont ouvertes, à moindre coût, ou même à titre gratuit. Cependant, l’aide n’est jamais cantonnée au domaine alimentaire.
Lors de la distribution, un échange humain est mis en place entre bénévoles et bénéficiaires de l’aide alimentaire et même les plus exclus peuvent s’y sentir écoutés, sans jugement. L’aide aux plus démunis est également une voie vers la réinsertion des personnes isolées !
Par exemple, la Conférence des jeunes de Toulouse a mis en place une épicerie solidaire permettant aux étudiants de venir se fournir en colis alimentaire gratuitement. Ils peuvent se rendre dans les locaux de l’association pour y faire leurs courses et leur venue est l’occasion de discussions conviviales entre jeunes. Elle leur permet ainsi de se restaurer, de profiter de produits de première nécessité et de produits d’hygiène de qualité sans se ruiner.
Toutes ces actions font de la Société de Saint-Vincent-de-Paul une association alimentaire particulièrement engagée et plus généralement une association d’entraide.
Pour venir en aide aux démunis, vous pouvez soutenir nos actions en faisant un don ou en devenant bénévole à nos côtés.
Découvrez nos actions
Toutes nos actions-
Aide alimentaire
Pour les bénévoles de la Société de Saint Vincent de Paul, l’aide alimentaire est une porte d’entrée pour fournir un
-
Maraude
Pour soutenir et accompagner les personnes sans domicile fixe (SDF), la Société de Saint-Vincent-de-Paul va à leur re
-
Accueil du jour
Jeunes en rupture familiale, migrants ou personnes SDF, ils sont de plus en plus nombreux à errer dans la rue.