Orléans : au Café Sourire, un dimanche chaleureux pour préparer Noël

Au Café Sourire d’Or­léans, béné­voles et parti­ci­pants se sont retrou­vés dimanche 7 décembre 2025 pour prépa­rer Noël dans une ambiance chaleu­reuse. Déco­ra­tions, jeux, brico­lage et échanges frater­nels ont rythmé l’après-midi, illus­trant l’es­prit convi­vial qui anime ce lieu depuis plus d’un an.

Une belle après-midi créa­tive

« All I want for Christ­mas…  » Mariah Carey chante Noël depuis l’en­ceinte portable d’Hé­lène. Ce dimanche 7 décembre 2025, au Café Sourire de la Société de Saint-Vincent-de-Paul d’Or­léans (45), c’est ambiance sapin, guir­landes et crèche. « Nous allons déco­rer le Café Sourire pour Noël, indique Hélène aux arri­vants. J’ai prévu des petits jeux sur le même thème. Il y aura aussi un atelier brico­lage avec sœur Marie-Suzanne.  » La reli­gieuse fran­chit juste­ment la porte char­gée d’un lourd sac de courses rempli de petites bûches, branches de sapin, tubes de colles et autres acces­soires de déco­ra­tion. « J’ai récu­péré des buchettes dans le jardin de la commu­nauté, sourit la reli­gieuse. Je vous propose de réali­ser un centre de table.  » 

Mais avant de commen­cer : « C’est le café ! » annonce Monique prépo­sée à la prépa­ra­tion. Laura et Marie-Laure, instal­lées dans l’un des cana­pés racontent le temps de partage d’Évan­gile auquel elles ont parti­cipé la semaine passée. Depuis son inau­gu­ra­tion il y a plus d’un an, le Café Sourire d’Or­léans ouvre les jeudis et quelques dimanches par mois et propose des temps convi­viaux prépa­rés par les béné­voles de la ville. Chants, goûter, jeux de société ou même pétanque ! « Nous avons un set en mousse, précise Éric, engagé dans l’équipe depuis deux ans. On joue à l’in­té­rieur dans la bonne humeur. » Tout est possible au Café Sourire. À tel point qu’un des parti­ci­pants a récem­ment proposé un atelier sur le dessin. « J’ai choisi le thème des animaux fantas­tiques, raconte Benja­min occupé pour l’ins­tant à coller du sapin sur l’une des bûches. C’est un thème qui laisse une grande liberté mais il a fallu convaincre quelques-uns qu’ils étaient capables de dessi­ner ! » Pour la plus grande fierté de Benja­min, les œuvres réali­sées sont expo­sées sur l’un des murs du Café Sourire. « C’est bien, des initia­tives comme ça, précise-t-il. On se réunit, on boit une petite infu­sion… Ce genre d’ac­tion c’est ce dont on a besoin pour lutter contre la soli­tude. »

 

Jeux, rencontres et convi­via­lité : l’es­prit du Café Sourire

Ce dimanche, la grande salle est pleine pour parti­ci­per à la déco­ra­tion. Salo­mon et Hugues s’at­taquent au sapin en plas­tique. Déplié en quelques secondes, il est rapi­de­ment orné de boules de couleur et de guir­landes brillantes. Le duo s’em­pare ensuite d’un esca­beau pour fixer les guir­landes aux murs tandis que la béné­vole char­gée de la crèche cherche Jésus. « Je l’ai déjà caché ! » répond Hélène. 

Qu’ils soient jeunes ou plus senior, seul ou avec leurs amis, béné­voles ou accom­pa­gnés, ils sont heureux de se rassem­bler pour ce temps convi­vial. Joseph, résident d’un EHPAD, parti­cipe avec enthou­siasme à l’ate­lier jeux de société. « Suis-je dans la crèche ?  » demande-t-il aux autres joueurs. Il doit devi­ner le mot collé sur son front. « Non, pas tout à fait !  » Pour lui c’est « renne » pour son voisin « santon », Hélène parti­cipe avec joie, un post-it « Jésus » collé au dessus de ses lunettes. Entre deux parties, Joseph passe ses mains sur le pelage de Ramsès, le chien d’Éric. « Je sais que Joseph aime les animaux, raconte le béné­vole qui se charge d’em­me­ner et rame­ner Joseph à son EHPAD. Alors je lui amène Ramsès pour qu’il puisse le voir et jouer avec lui.  » 

Une dame, passant devant la porte du Café est entrée « pour voir ce qui se passe ». Infor­mée des actions de la Société de Saint-Vincent-de-Paul, elle annonce qu’elle revien­dra jeudi prochain. Pendant ce temps, sœur Marie-Suzanne donne des consignes pour termi­ner la déco­ra­tion des bûches. Marie-Laure a choisi d’ins­tal­ler une bougie tandis que Maya et sa maman collent de la fausse neige pour parfaire leur créa­tion. « On peut lais­ser la bûche ici pour déco­rer ? » 

Un lieu où béné­voles et parti­ci­pants se sentent chez eux

À l’heure du goûter, Ramsès fait le tour de la table pour voir si une part de gâteau maison ne tombe­rait pas fort oppor­tu­né­ment vers lui. Le sala­dier de poires appor­tées par Benja­min passe de mains en mains, on propose une deuxième part de gâteau. Joseph prend le temps de racon­ter un bout de sa – longue- vie à son voisin. Lui qui est devenu aide-soignant pour aider les malades après un pèle­ri­nage à Lourdes, garde, malgré son âge avancé, le souci des autres. « Le plus dur quand on est chez des gens seuls et qui parlent, c’est de rester assis et de les écou­ter. » Un peu plus tôt il parta­geait des conseils profes­sion­nels avec une dame qui entame une forma­tion d’aide-soignante. 

Torchon à la main, c’est déjà l’heure de ranger la vais­selle, Sébas­tien partage sa bonne humeur. Ce sala­rié dans la plas­tur­gie dans une entre­prise de la région est venu avec sa fille. « Moi, ce que je trouve formi­dable ici, c’est qu’on croise des gens qu’on ne voit pas ailleurs.  »  

 

Rendez-vous au Café Sourire

Les béné­­voles du Café Sourire d’Or­­léans vous accueillent au 13 ter Faubourg Saint-Jean, Orléans.