Saint Vincent de Paul s’adapte : maraudes et distribution de repas

Saint Vincent de Paul s’adapte : maraudes et distribution de repas

Cette drôle de période que nous vivons depuis presque un an nous oblige, béné­voles de la Confé­rence Saint-Germain de la Société Saint-Vincent-de-Paul d’Auxerre (SSVP) à nous adap­ter aux condi­tions de prudence impo­sées par les auto­ri­tés.

Les repas pour trente-cinq personnes ont été rempla­cés par une distri­bu­tion alimen­taire tous les lundis midi. Les visites ont été rempla­cées par des liens télé­pho­niques, privi­lé­giés par la créa­tion d’une ligne “SVP ÉCOUTE” (07 52 07 38 88) pour permettre à toute personne de nous joindre faci­le­ment.

Bloqués à l’in­té­rieur, actifs à l’ex­té­rieur !

Aller visi­ter ceux qui vivent dans la rue

Insa­tis­fait de tout ce que nous ne pouvions plus faire, un béné­vole a eu la lumi­neuse idée de lancer, en décembre, une maraude. Initia­le­ment prévue le jeudi soir, pour donner suite à l’ins­crip­tion de dix-huit jeunes en BTS au lycée Saint-Joseph d’Auxerre, nous avons dû en faire une autre le mardi. Avec deux béné­voles et deux jeunes à chaque fois.

Saint Vincent de Paul s’adapte : maraudes et distribution de repas

Rendez-vous à 18 h au local, nous char­geons la camion­nette gracieu­se­ment prêtée par le diocèse et partons, dès 18 h 30, pour aller à Inter­mar­ché et chez “Marius”, boulan­ger auxer­rois, qui nous donnent leurs inven­dus, auxquels nous ajou­tons des bois­sons chaudes, soupes et plats de la Banque alimen­taire.

LE TRAJET :

Le trajet

En route pour Moné­teau. Puis retour à Auxerre : arrêts sur les parkings de Leclerc, Mono­prix, Arque­buse, Atac, le parc de Roscoff, rue du Pont, Saint-Eusèbe. On finit par la gare et le dernier train de 21 h 30. Selon les circons­tances, il nous arrive de télé­pho­ner au 115 pour deman­der un héber­ge­ment d’ur­gence. Mais nombreux sont ceux qui ne veulent pas aller en centre, par méfiance.

Cette nouvelle acti­vité au sein de la Société Saint-Vincent-de-Paul nous permet de rencon­trer une tout autre popu­la­tion que l’on ne verra jamais au local. Et c’est cela qui nous motive ! Toujours tenter d’al­ler au-devant de ceux qui vivent en paral­lèle de la société.

Mais qui existent, même si on ne les voit pas.