Troquer son cartable contre des bons d’achat

image d'actualité

C’est une idée origi­nale de la SSVP de Nouvelle-Calé­do­nie, en parte­na­riat avec les pape­te­ries : l’opé­ra­tion « Don de cartables » soulage le budget des familles en période de rentrée scolaire. Rencontre avec Marie-France Michel, Prési­dente de la SSVP locale. 


Comment cette initia­tive de soli­da­rité a-t-elle débuté ? 
Cela fait trois ans que l’opé­­ra­tion ” Dons de cartables” existe. Elle nous a été propo­­sée par trois librai­ries à Ducos et nous avons tout de suite adhéré au concept. Le prin­­cipe est simple : afin d’évi­ter qu’ils ne finissent au fond des placards ou à la poubelle, une fois l’an­née scolaire ache­­vée, les librai­ries parte­naires reprennent les vieux cartables et calcu­la­trices usagés. En échange, ces maga­sins offrent aux familles des bons d’achat à valoir dans leurs rayons. Le rôle de la SSVP est de collec­ter et de recy­cler ces four­ni­tures, puis de les propo­ser à des familles néces­si­teuses.

Cette opéra­tion propose un schéma où tout le monde est gagnant : c’est d’abord un beau geste pour la pla­­nète en évitant de jeter ce qui est réuti­li­sable. C’est égale­ment une bonne nou­­velle pour le porte­feuille des familles qui déposent leurs four­ni­tures usagées et qui reçoivent en échange des bons d’achat. Enfin et sur­­tout, cette aide est la bien­ve­­nue pour les familles dans le besoin, pour qui la rentrée re­pré­sente un véri­table gouffre finan­cier.

Concrè­te­ment, comment l’opé­ra­tion se déroule-t-elle ? 
En mars, trois semaines avant la rentrée des classes, nous commençons à récu­pé­rer les cartables et les calcu­la­trices. Paral­lè­le­ment, nous procé­­dons à leur distri­bu­tion, et ce, jusqu’à la rentrée. L’an­née der­­nière, nous avons reçu plus de 200 cartables que nous avons redis­tri­bués lors de nos bra­­de­ries de vête­ments dans dif­­fé­rents quar­tiers. Nous avons ainsi pu aider une soixan­taine de familles.

Comment voyez-vous l’ave­nir de cette opéra­tion ?  
Seule asso­cia­tion présente sur cette opéra­tion, c’est un projet que nous n’aban­don­­ne­rons jamais ! C’est un par­­te­na­riat magni­fique ! Vous n’ima­gi­nez pas le nombre d’heu­reux que nous faisons avec ces dons. Ils soulagent des familles en grande diffi­cul­té, en leur permet­tant de faire une écono­mie impor­tante. Inutile de vous décrire ô com­­bien les visages s’illu­minent lors de la distri­bu­tion.

Extrait d’Oza­nam maga­zine n°218