« Se mettre en réseau, ça commence entre nous ! »

« J’ai pris le poste il y a un an, se souvient la Jeumon­toise Laurence. J’ai été très bien accueillie par mes homo­logues de Maubeuge et Ferrière-la-Grande. On travaille régu­liè­re­ment ensemble. Par exemple, on ferme sur des périodes déca­lées durant l’été et on s’ar­range pour qu’un voisin récu­père les marchan­dises offertes par nos parte­naires commerçants, auprès desquels nous avons des enga­ge­ments. » Laurence partage aussi les surplus de la l’équipe locale (Confé­rence) voisine d’Erque­linnes, très géné­reu­se­ment pour­vue. « Et tu nous prêtes tes camions pour aller à la Banque alimen­taire », ajoute-t-elle en direc­tion de Marie-José, prési­dente de Maubeuge et du Conseil dépar­te­men­tal de la Société de Saint-Vincent-de-Paul. Laurence s’ar­range avec Guy, à Ferrière-la-Grande, quand elle tombe à court d’es­pace pour stocker les meubles reçus en don.

Des moments de convi­via­lité

Des événe­ments en commun sont égale­ment orga­ni­sés : « Avec Marie-Jo, on fait une messe de Saint-Vincent-de-Paul au mois de septembre », témoigne Guy. À son initia­tive, un grand repas des béné­voles a lieu en avril, auquel il invite l’en­semble des équipes locales dispo­nibles du dépar­te­ment. Cette année, sept étaient repré­sen­tées. « On discute ensemble, on partage nos diffi­cul­tés, on se donne des conseils, confirme la Maubeu­geoise Marie-José. Cela crée du lien, de l’en­traide et nous donne des idées aussi. » Et cela fidé­lise les béné­voles : pour sa sortie annuelle au marché de Noël, Laurence invite ceux des Confé­rences voisines. « J’ai trois bus alors j’ai la place. Et cela permet de se rencon­trer dans un autre cadre. »