Deux-Sèvres: naissance du 95ème Conseil départemental

Avec la créa­tion du Conseil dépar­te­men­tal (struc­ture régio­nale chapeau­tant les équipes locales dans un dépar­te­ment) des Deux-Sèvres (79), l’as­so­cia­tion maille encore plus le terri­toire. Aujour­d’hui, les béné­voles sont présents dans près d’une centaine de dépar­te­ments.

Local, dépar­te­men­tal, natio­nal: présent à tous les niveaux

À Niort (79), la première équipe locale (Confé­rence) est née en… 1852. Mais depuis cette date, les béné­voles des Deux-Sèvres faisaient partie de la même entité régio­nale nommée Conseil dépar­te­men­tal de la Vienne (86). Une curio­sité terri­to­riale qui a pris fin à l’été 2024 avec la créa­tion du Conseil dépar­te­men­tal des Deux-Sèvres. Le 95ème pour la Société de Saint-Vincent-de-Paul qui maille le terri­toire grâce à une orga­ni­sa­tion à plusieurs niveaux. Loca­le­ment, les Confé­rences sont implan­tée dans une ville. Au niveau régio­nal, elles se regroupent dans un Conseil dépar­te­men­tal, lequel est à son tour relié à une struc­ture natio­nale: le Conseil natio­nal de France (CNF).

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Une nouvelle struc­ture voisine de la Vienne

Dans les Deux-Sèvres, depuis quelques années, les béné­voles ont démul­ti­plié leurs actions et créé trois autres équipes locales afin de répondre aux besoins de la popu­la­tion. « Nous avons commencé par les jeunes, très touchés pendant la crise du Covid-19. » raconte Gene­viève Vilain-Lepage. Cette ancienne commu­ni­cante a rejoint l’as­so­cia­tion il y a six ans et pilote désor­mais les équipes nior­taises. Peu à peu, les béné­voles aux gilets bleus se rassemblent, non seule­ment à Niort, mais aussi Thouars puis plus récem­ment à Aulnay-de-Sain­tonge. 

En fonc­tion des besoins, les béné­voles agissent sur leur terri­toire. Ils collectent et distri­buent de l’aide alimen­taire, assurent des visites chez des personnes isolées ou orga­nisent des temps de rencontre dans leur local pour briser l’iso­le­ment des personnes âges ou fragiles. 

Face au déve­lop­pe­ment du béné­vo­lat, l’or­ga­ni­sa­tion doit s’ajus­ter pour être effi­cace. Pour les béné­voles de Niort, il est temps d’en­vi­sa­ger la créa­tion d’un Conseil dépar­te­men­tal auto­nome. La procé­dure prévoit plusieurs étapes dont certaines à faire vali­der en préfec­ture et d’autres par les instances natio­nales voire inter­na­tio­nales de la Société de Saint-Vincent-de-Paul.  "Ah! ça n’est pas un long fleuve tranquille" témoigne en souriant Gene­viève Vilain-Lepage. A la sépa­ra­tion admi­nis­tra­tive et juri­dique d’avec les confrères de la Vienne s’ajoute une sépa­ra­tion humaine : les béné­voles des Deux-Sèvres deviennent auto­nomes.  Et pour autant, les voisins restent amis et prévoient déjà de futurs acti­vi­tés en commun. « Nous gardons d’ex­cel­lentes rela­tions, souligne Gene­viève Vilain-Lepage. Je n’ou­blie pas que j’ai été très bien accueillie par les respon­sables de la Vienne à mon arri­vée il y a six ans. J’ai reçu des conseils et nous prévoyons de travailler encore ensemble. »

Déve­lop­per le réseau dans les Deux-Sèvres

Aujour­d’hui, le temps est à la célé­bra­tion. « Lorsque j’ai annoncé à l’équipe que la créa­tion du nouveau Conseil dépar­te­men­tal était offi­cia­li­sée, ils ont applaudi. C’est un moment extra­or­di­naire et émou­vant pour eux. » raconte Gene­viève Vilain-Lepage. Mais déjà, la nouvelle prési­dente dépar­te­men­tale regarde vers l’ave­nir. « Nous allons créer d’autres équipes locales. Les temps sont durs pour les gens. Il faut tendre la main dans d’autres villes… Je pense à Saint-Maixent, Bres­suire ou encore Parthe­nay. » 

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