L’indispensable soutien de la Banque alimentaire

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La Banque alimen­taire lance sa collecte natio­nale du 22 au 24 novembre 2024. Sans cette struc­ture, de nombreuses équipes locales de la Société de Saint-Vincent-de-Paul ne pour­raient assu­rer de l’aide aux familles.

Robert Vincent, vice-président de l’équipe dépar­te­men­tale de la Société de Saint-Vincent-de-Paul dans l’Hé­rault, est aussi le béné­vole qui a long­tempts assuré le lien au niveau natio­nal avec la Banque alimen­taire. Il fait le point sur le parte­na­riat noué entre les deux struc­tures.

Comment la Société de Saint-Vincent-de-Paul béné­fi­cie-t-elle de l’aide de la Banque alimen­taire ?

La Banque alimen­taire distri­bue aux asso­cia­tions parte­naires, dont la nôtre, les denrées prove­nant des dons – dont ceux de la collecte fin
novembre –, d’un fonds soli­daire euro­péen et d’une aide du gouver­ne­ment français. Une conven­tion entre les équipes locales (Confé­rences) et les antennes dépar­te­men­tales de la Banque alimen­taire assure la sécu­rité alimen­taire des produits, depuis leur collecte jusqu’au moment où ils sont donnés aux personnes aidées.


Ce parte­na­riat est-il impor­tant ?

Sans la Banque alimen­taire, les Confé­rences qui assurent de la distri­bu­tion alimen­taire via des colis ou des épice­ries soli­daires n’au­raient pas de
stock. L’ap­pro­vi­sion­ne­ment se fait à un coût déri­soire, voire gratuit pour les produits issus des stocks euro­péens.


Les Confé­rences ont-elles des obli­ga­tions ?

Oui, chaque trimestre, elles doivent faire remon­ter à la Banque alimen­taire les données sur les quan­ti­tés distri­buées aux personnes aidées. Cela
permet d’an­ti­ci­per les besoins futurs.


Obser­vez-vous une tendance à la hausse de la demande d’aide ?

Oui, la demande augmente mais dans le même temps la collecte dimi­nue. C’est l’ef­fet de la lutte contre le gaspillage mais aussi du robi­net euro­péen qui se serre. Depuis peu, la charte de la Banque alimen­taire permet d’ache­ter ce qui manque afin d’as­su­rer une alimen­ta­tion plus quali­ta­tive, parti­cu­liè­re­ment pour les produits protéi­nés. Cette même charte auto­rise aussi à four­nir quelques produits d’hy­giène aux personnes accueillies par les asso­cia­tions
parte­naires de la Banque alimen­taire.
 

Propos recueillis par Valé­rie-Anne Maitre, rédac­trice en chef adjointe

12 600 000

Nombre de repas distribués par la Société de Saint-Vincent-de-Paul en 2023.

Plus de 6 200 tonnes de denrées ont été reçues par l'association grâce au partenariat avec la Banque alimentaire.