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Week-end des bénévoles Jeunes de l’Ouest

Une belle tranche de vie partagée !


C’était la toute première rencontre entre ces 3 conférences de Rennes, Nantes et Vannes. Une rencontre marquée par beaucoup de simplicité, de profondeur et une vraie bienveillance. Nos modes de fonctionnement et nos actions, bien que différents, ont un but commun : la charité et la fraternité, que nous avons pu vivre aussi entre nous tout au long du week-end du 18 et 19 mai dernier.

Chacun est reparti redynamisé, renforcé dans ses convictions, enrichi de la foi partagée et prêt à l’action !

En bref, ce qui a rythmé notre week-end :

beaucoup d’éclats de rire, une belle messe au démarrage en la chapelle du Calvaire de Pontchâteau (44) suivie de la découverte de ce superbe site. Un Frère Montfortain nous a ensuite parlé de la vie du fondateur des lieux, Saint Louis-Marie Grignion de Montfort, figure de charité. Du sport aussi, avec une belle balade dans le Parc Naturel Régional de Brière avant de rejoindre Saint Gildas des Bois et la maison confiée à l’équipe de bénévoles locale, où nous passerons tout le week-end.

Au programme le samedi soir :

prière puis veillée pleine d’humour et de poésie autour des grandes figures vincentiennes, Vincent de Paul, Frédéric Ozanam et Louise de Marillac. Le dimanche, la journée a débutée par un atelier fabrication de porte-clés et bracelets avec une médaille miraculeuse. Ils ont été bénis et seront distribués pendant les maraudes à Nantes. Nous avons ensuite vécu la messe avec les Sœurs de Saint Gildas des Bois et l’après-midi, atelier origami puis partage autour du Traité de la vraie dévotion à la Sainte Vierge, de Saint Louis-Marie Grignion de Montfort. Le week-end s’est achevé par un échange avec deux membres de la conférence de Saint Gildas des Bois.


voici un poème écrit par un bénévole :

Un homme est à genoux, dans la rue, il fait nuit.
Est-ce qu’il prie ? Il a devant lui un pauvre homme
Il écoute attentif, il attend sans ennui
Puis donne ce qu’il a : son écharpe, une pomme.

Des amis avec lui bravent la nuit d’hiver
Et la neige qui tombera jusqu’au matin
Chacun prenant part à la commune misère
De milliers d’ouvriers, dans le quartier latin.

Dans Paris, les pavés que les siècles ont poli
Reconnaissent les pas de l’homme qui, pour Dieu
porte la providence qui toujours pallie
aux dons des égoïstes et à ceux des envieux.

Les murs de la Sorbonne n’ont pas oublié
« Voici Vincent de Paul, le saint des tout-petits ! »
Et la rumeur gagnant l’île de la cité
Notre-Dame elle-même fut prise à parti :

Les gargouilles en chœur dirent à l’unisson :
«  Ô mère de Paris, patronne de la France,
Est-ce monsieur Vincent qui, pour les nourrissons,
et pour les miséreux nous revient et s’élance ? »

Marie leur dit alors : «  cet homme si pressé
d’aimer ceux qui sont seuls, pauvres et démunis
n’est pas l’ombre d’un saint revenu du passé
Bien qu’en la charité tous les saints soient unis

Celui-ci est si jeune ! Étudiant de vingt ans
Quand donc a-t-il appris ce que le monde ignore ?
Le voici parcourant les faubourgs, emportant
la lampe de la foi plus précieuse que l’or. »

Cette époque est troublée, l’industrie triomphante
dévore à belles dents nombre de pauvres gens.
La loi qu’elle publie, le diktat qu’elle enfante
Méprise Dieu autant qu’elle adore l’argent.

Ozanam, en laissant le seul Juge impartial
Gérer en souverain la justice du ciel
Tu as, au sein du catholicisme social,
Posé les bases de l’édifice partiel

Dans quel vaste chantier tu as jeté le monde !
Et quel grand réconfort porte la Société
de Saint Vincent de Paul. Face au siècle qui gronde
Tu habilles l’Église de la Charité.


Un premier temps fort entre jeunes de l’Ouest, que nous espérons pouvoir renouveler !

Blandine et Émilie de l’équipe de bénévoles Jeunes de Vannes