4.1 Jume­lages

Les Confé­rences et les Conseils s’en­traident, aussi bien à l’in­té­rieur des pays qu’avec les autres pays dans le monde, cette acti­vité étant une des plus chères à la Société et aux Vincen­tiens. La prise de conscience de la pauvreté extrême dans un grand nombre de pays et le choix préfé­ren­tiel de la Société pour les pauvres incitent les Confé­rences et les Conseils à en aider d’autres, qui ont moins de ressources ou qui se trouvent dans des situa­tions plus parti­cu­lières. Le lien direct entre deux Confé­rences ou Conseils, consis­tant à parta­ger la prière, une profonde amitié et des ressources maté­rielles, est appelé jume­lage. Cette acti­vité contri­bue à la paix dans le monde, à l’en­tente et à l’échange cultu­rel entre les peuples.

4.1.1 La prière, base de la frater­nité

Le jume­lage renforce donc la spiri­tua­lité, l’ami­tié profonde, la soli­da­rité et l’as­sis­tance mutuelle. Des fonds et d’autres ressources maté­rielles peuvent être four­nis pour permettre à une Confé­rence ou à un Conseil d’ai­der
des familles sur le plan local. Une assis­tance finan­cière, tech­nique, éduca­tive et sani­taire peut être accor­dée à des projets qui sont suggé­rés par la Société locale et qui encou­ragent leur propre initia­tive. Le soula­ge­ment apporté par la prière est encore plus impor­tant, ainsi que
l’échange d’in­for­ma­tions sur les réali­sa­tions des Vincen­tiens et sur leur situa­tion partout dans le monde, sans omettre de donner des nouvelles des membres et de leurs familles.

A la fin de la prière, à la fin d’un temps au cours duquel nous prions, à la fin de la vie, qu’y a-t-il ? Il y a un Père qui attend tout et qui attend tous les bras grands ouverts.

Pape François, 9 janvier 2019, la catéchèse du mercredi.

4.1.2 Enga­ge­ment person­nel des Vincen­tiens

La Société invite les Vincen­tiens à consi­dé­rer sérieu­se­ment leur enga­ge­ment person­nel pour une période déter­mi­née, et leur dispo­ni­bi­lité à travailler avec les Vincen­tiens d’autres pays et à déve­lop­per les Confé­rences.

4.2 Assis­tance d’ur­gence

En cas de catas­trophes natu­relles, de guerres et d’ac­ci­dents majeurs, la Société lance des initia­tives d’ur­gence sur place et four­nit des fonds pour aider les victimes, géné­ra­le­ment à travers la Société locale.

4.3 De la famille vincen­tienne

Les Vincen­tiens du monde entier forment, avec d’autres commu­nau­tés, toutes unies dans la spiri­tua­lité de saint Vincent de Paul et avec ceux qu’ils souhaitent aider, une grande famille. En se souve­nant avec grati­tude du soutien et de l’ins­pi­ra­tion que la première Confé­rence a reçus de la bien­heu­reuse Rosa­lie Rendu, la Société entre­tient et déve­loppe d’étroites rela­tions avec les autres branches de la Famille vincen­tienne. Tout en préser­vant son iden­tité, elle coopère avec elles en parti­ci­pant au déve­lop­pe­ment spiri­tuel dans le cadre de projets communs, tout en suivant les pasto­rales chari­tables de l’Église. Elle le fait égale­ment avec d’autres orga­ni­sa­tions partout où cela implique un enri­chis­se­ment mutuel et une occa­sion d’être utile à ceux qui souffrent.